En 2010, Les Paysans de Rougeline ont créé la première écoserre®. L’outil technique accompli pour imaginer cette troisième voie, entre le “conventionnel” et le Bio.
En 2017, Les Paysans de Rougeline s’engagent dans un programme Zéro Résidu de Pesticides
Zoom sur le Zéro Résidu de Pesticides
La gamme initiale
Tomates
Cerise ronde ou allongée
Mélange de cerises (formes et couleurs différentes)
Cocktail en grappe
Cerise en grappe
Grappe
Charnue
Fraises
Gariguette
Ciflorette
Le référentiel est consultable sur site :
Les Paysans de Rougeline
Chemin de Cazeaux, 47213 Marmande
Les Paysans de Rougeline s’engagent dans un programme Zéro* Résidu de Pesticides
* inférieur à la limite de quantification.
Les consommateurs plébiscitent aujourd’hui les aliments goûteux, sains et naturels exempts de résidus de pesticides. Les Paysans de Rougeline, pionniers en la matière, ont lancé au printemps 2017 une gamme de fraises et tomates issue du Programme “Zéro Résidu de Pesticides”.
Ils ont été rejoints depuis par d’autres entreprises de production de fruits et légumes frais français avec qui ils partagent la même ambition : créer une nouvelle offre autour de la promesse « Zéro Résidu de Pesticides”.
En savoir plus sur : www.nouveaux-champs.fr
Vive les fruits et légumes issus de l’agroécologie !
Les Paysans de Rougeline plaident pour une troisième voie entre la culture “conventionnelle” (qui représente en France plus de 90 % des fruits et légumes) et la culture Bio. Avec 6 % des surfaces cultivées en Bio, la France ne peut pas encore et ne pourra pas répondre à l’augmentation de la demande. Beaucoup de fruits et légumes Bio sont donc importés.
La troisième voie, c’est le Zéro Résidu de Pesticides. Des fruits et légumes issus de l’agroécologie, pratiquée dans des écoserres®. Des fruits et légumes qui ont du goût, cultivés avec passion par des Paysans du sud de la France parfaitement conscients de leur responsabilité.
Ce n’est pas le résultat d’un produit miracle ou d’une optimisation réglementaire. C’est le fruit d’un long cheminement d’un groupe constitué aujourd’hui de 160 maraîchers implantés dans le sud de la France, en Provence, dans le Roussillon et le Sud-Ouest.
4 points clés
Cet engagement repose essentiellement sur :
• L’implication de producteurs volontaires, conscients des enjeux et soucieux de défendre des pratiques agricoles respectant l’homme et son environnement
• Un cahier des charges basé sur la pratique de la Protection Biologique Intégrée (PBI) qui utilise en particulier des organismes vivants antagonistes des ravageurs des cultures
• Une traçabilité totale de la parcelle au rayon
• Des analyses sur fruits concernant plus de 220 substances actives, effectuées par un laboratoire indépendant accrédité COFRAC
FAQ Programme Zéro Résidu de Pesticides
1 | LES PESTICIDES
2 | NOTRE PROGRAMME ZERO RESIDU DE PESTICIDES
3 | LES CONTRÔLES ET ANALYSES REALISES
4 | LEXIQUE
1 | LES PESTICIDES
• Qu’est-ce qu’un pesticide ?
• Qu’est-ce qu’un insecticide ?
• Qu’est-ce qu’un fongicide ?
• Qu’est-ce que le biocontrôle ?
• Qu’est-ce qu’un résidu de pesticides ?
• Pourquoi utilise-t-on des pesticides ?
• Qu’est-ce qu’une LMR ?
• Pourquoi proposer une gamme de produits qui va au-delà du respect de la LMR ?
• Que peut-on faire pour réduire la présence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes ?
2 | NOTRE PROGRAMME ZÉRO RÉSIDU DE PESTICIDES
• Quelle promesse pour le programme Zéro Résidu de Pesticides des Paysans de Rougeline ?
• Quels fruits et légumes des Paysans de Rougeline sont aujourd’hui concernés ?
• Où sont cultivés les fruits et légumes bénéficiant du Programme Zéro Résidu de Pesticides ?
• Le Programme Zéro Résidu de Pesticides a-t-il une influence sur le goût des fruits et légumes concernés ?
• Comment parvient-on à des fruits et légumes avec Zéro Résidu de Pesticides ?
• Zéro Résidu de Pesticides, est-ce que cela signifie qu’il n’y a eu aucun traitement ?
• Qu’est-ce que la lutte biologique ?
• Pourquoi les Ecoserres® des Paysans de Rougeline permettent-elles la réussite de ce Programme Zéro Résidu de Pesticides ?
• Cela signifie-t-il que les fruits et légumes hors programme Zéro résidu de pesticides contiennent trop de résidus de pesticides ?
• Quelle différence entre le Programme Zéro Résidu de Pesticides et le BIO ?
3 | LES CONTRÔLES ET ANALYSES RÉALISÉS
• En quoi consistent les points de contrôles liés à ce Programme Zéro Résidu de Pesticides?
• Combien y a-t-il de substances actives contrôlées et comment sont-elles sélectionnées?<
• Quel type d’analyses est effectué dans le cadre du Programme Zéro résidu de Pesticides à la consommation ?
• Quel laboratoire réalise ces analyses ?
4 | LEXIQUE
1 | LES PESTICIDES
Les pesticides désignent couramment les produits de protection des plantes, aussi appelés produits phytosanitaires ou encore produits phytopharmaceutiques. Ils sont utilisés en agriculture, au jardin ou encore dans les collectivités territoriales pour se débarrasser d’insectes “ravageurs” (insecticides), de maladies causées par des champignons (fongicides) et/ou de “mauvaises herbes” (herbicides)… Un pesticide est composé d’un ou plusieurs principes actifs d’origine naturelle ou synthétique (substances/matières actives). Les pesticides commercialisés (ou spécialités commerciales) sont composés d’une ou plusieurs matières actives auxquelles on a ajouté d’autres substances : produits de dilution, surfactants, synergisants… afin d’améliorer leur efficacité et de faciliter leur emploi.
Les insecticides sont des produits de protection des plantes ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Ils font partie de la famille des pesticides. Le terme générique “insecticide” inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : araignées ou acariens tels que les tiques), ainsi que des répulsifs.
Un fongicide est un produit de protection des plantes conçu exclusivement pour éliminer ou limiter le développement des champignons pathogènes des végétaux. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, on utilisait principalement de la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) et du soufre. Ces produits sont encore utilisés de nos jours, mais ils ont été largement supplantés par les fongicides de synthèse.
Le biocontrôle, pratiqué par Les Paysans de Rougeline, privilégie l’utilisation de mécanismes et d’interactions naturels. Il représente un ensemble d’outils à utiliser, seuls ou associés à d’autres moyens de protection des plantes, pour la lutte intégrée. On distingue 4 principaux types d’agents de biocontrôle :
– Les macro-organismes auxiliaires sont des invertébrés, insectes, acariens ou nématodes utilisés de façon raisonnée pour protéger les cultures contre les attaques des bioagresseurs.
– Les micro-organismes sont des champignons, bactéries et virus utilisés pour protéger les cultures contre les ravageurs et les maladies ou stimuler la vitalité des plantes.
– Les médiateurs chimiques comprennent les phéromones d’insectes et les kairomones. Ils permettent le suivi des vols des insectes ravageurs et le contrôle des populations d’insectes par la méthode de confusion sexuelle et le piégeage.
– Les substances naturelles utilisées comme produits de biocontrôle sont composées de substances présentes dans le milieu naturel et peuvent être d’origine végétale, animale ou minérale.
Un résidu de pesticides est un reliquat de Substances Actives, métabolites et/ou produits issus de la dégradation ou de la réaction de Substances Actives, présent dans ou sur les fruits et légumes, et dû à l’emploi d’un produit phytopharmaceutique.
Depuis la domestication d’animaux et de plantes pour suffire à son alimentation, l’Homme a eu recours à l’emploi de produits phytosanitaires, en particulier de protection des plantes, afin de les “soigner” et de les maintenir en état de produire, ou tout simplement pour sauver les récoltes. Seule leur nature a évolué au cours du temps.
Face aux bioagresseurs (les agents pathogènes, à l’origine des maladies des plantes, les ravageurs/prédateurs ou parasites des plantes et les “mauvaises” herbes qui concurrencent les plantes cultivées), le recours aux pesticides est dorénavant loin d’être systématique : il n’est envisagé qu’après le constat d’échec de l’utilisation d’autres méthodes dites alternatives, prioritairement conseillées pour lutter contre les problématiques identifiées.
Dans le domaine de l’alimentation, une limite maximale de résidus (LMR) est un seuil réglementaire de concentration de résidus de pesticides, biocides ou de médicaments vétérinaires, au-delà duquel la commercialisation d’un produit alimentaire n’est plus autorisée, qu’il s’agisse de denrées destinées à l’alimentation humaine ou à l’alimentation animale. Les LMR sont établies après une évaluation des risques. Les LMR sont fondées sur les bonnes pratiques en agriculture et l’exposition minimale du consommateur, nécessaire à la protection des consommateurs les plus vulnérables. Le règlement (CE) n° 396/2005 harmonise au niveau communautaire les LMR des pesticides autorisés dans les produits d’origine animale ou végétale destinés à la consommation humaine ou animale. Il existe une LMR définie pour chaque couple “Denrée (fruit, légume ou céréale) – Substance Active de pesticide”. La LMR est fixée pour des fruits ou légumes ni lavés ni épluchés. Elle est établie réglementairement de façon à rester inférieure à des seuils toxicologiques définis.
Nous avons depuis toujours une démarche qui consiste à réduire l’usage des pesticides, pour la santé des agriculteurs, celle de la terre et in fine celle des consommateurs.
L’évolution vers le Zéro Résidu de Pesticides est logique et naturelle. Si la Limite Maximale de Résidu de Pesticides (LMR) est établie scientifiquement et permet d’avoir des fruits et légumes sans risque pour la santé des consommateurs les plus vulnérables, rien ne nous empêche d’aller plus loin et de faire toujours mieux.
Au niveau de la production, l’évolution des pratiques vers des modes de protection des cultures alternatifs permet la réduction très significative de l’utilisation de pesticides.
L’utilisation de variétés tolérantes ou résistantes à certains agents pathogènes permet aussi de s’affranchir de certaines contraintes sanitaires.
Notre programme Zéro Résidu de Pesticides traduit cette évolution des techniques mais aussi la volonté des agriculteurs de produire dans des conditions exemplaires.
Au niveau de la consommation, et de manière générale, la première précaution est donc de bien laver les fruits et légumes. Mais attention, cela ne suffit pas à faire disparaître toutes les traces de résidus de pesticides. Idéalement, il faudrait les éplucher mais on perdrait alors les antioxydants et les vitamines contenus dans la peau…
2 | NOTRE PROGRAMME ZÉRO RÉSIDU DE PESTICIDES
Le Programme Zéro Résidu de Pesticides des Paysans de Rougeline garantit aux consommateurs l’absence de résidu des Substances Actives non compatibles avec ce programme (soit plus de 220 Substances Actives), dans la gamme de tomates et de fraises vendues sous la marque “Les Paysans de Rougeline Zéro Résidu de Pesticides”.
L’absence de résidu est déterminée, pour chaque Substance Active analysée figurant dans la liste “négative” par un résultat inférieur à la Limite de Quantification (LQ), définie comme étant la plus petite valeur quantifiable par les laboratoires avec une précision “acceptable” (document Santé 11945/2015, Commission Européenne).
À l’heure actuelle, les performances des instruments de mesure conduisent pour la majorité des résidus à une limite de quantification de 0,01 mg/kg.
Il s’agit de :
- tomate cerise ronde ou allongée
- mélange de tomates cerises de formes et couleurs différentes
- tomate cerise en grappe
- tomate cocktail en grappe
- tomate grappe
- tomate charnue
- fraise gariguette et ciflorette
Cette liste de fruits et légumes est évolutive en fonction des saisons mais les fruits et légumes concernés sont toujours identifiés par le macaron du programme.
Les fruits et légumes du programme Zéro Résidu de Pesticides sont tous cultivés dans les serres des Paysans de Rougeline, sur 3 bassins de production français : Sud-Ouest, Provence et Roussillon.
Les parcelles de production engagées dans le programme sont identifiées et font l’objet de toutes les dispositions nécessaires à la production de fruits conformes au programme, décrites dans le cahier des charges du programme.
Non, le Programme Zéro Résidu de Pesticides n’a pas d’influence sur le goût des fruits et légumes concernés.
Le goût dépend de facteurs tels que la variété, le savoir-faire du paysan, la cueillette à maturité, les conditions de conservation, le conditionnement, et bien sûr la recette à l’utilisation finale…
Depuis toujours, Les Paysans de Rougeline mettent tout en œuvre pour proposer au consommateur des fruits et légumes qui ont du goût !
La réussite de ce Programme s’explique en premier lieu par la volonté et l’implication des producteurs et techniciens des Paysans de Rougeline. Elle est la résultante de nombreuses années de travail, mais aussi d’innovation sur l’outil de production, les équipements, et la maîtrise de la protection biologique intégrée (PBI).
Notre engagement porte sur l’absence de résidu des Substances Actives (SA) non compatibles avec le Programme Zéro Résidu de Pesticides, dans nos tomates et nos fraises. Ces Substances Actives sont répertoriées dans la liste des SA non compatibles (dite liste “négative”) avec le Programme Zéro Résidu de Pesticides des Paysans de Rougeline et analysées par le laboratoire indépendant CAPINOV certifié COFRAC.
L’absence de résidu est déterminée, pour chaque Substance Active analysée figurant dans la liste “négative”, par un résultat inférieur à la Limite de Quantification (LQ).
Elle comprend :
– les 200 Substances Actives analysées dans le cadre de nos plans de surveillance résidus internes enrichis d’année en année, intégrant :
– les Substances Actives homologuées et retirées (retrait d’AMM) sur nos fruits et légumes
– les Substances Actives recherchées dans le cadre des Plans d’Autocontrôle AOPn Fraise et Tomate de France en vigueur
Complétée avec :
– la liste des SA de la famille des Néonicotinoïdes, ayant une homologation ou non sur nos fruits et légumes
– les SA susceptibles de générer des résidus dans nos tomates et nos fraises en raison de l’existence d’autres cultures dans l’environnement proche et de la culture (dont le désherbage) des jeunes plants dont sont issus nos productions de tomates et de fraises.
Cette liste comprend actuellement plus de 220 Substances Actives. Elle pourra évoluer avec le temps et les évolutions règlementaires.
Même si, grâce à la barrière que constitue la serre et notre expertise dans la Protection Biologique Intégrée, le zéro traitement est devenu la règle, nous ne nous interdisons pas, pour éradiquer un foyer infectieux naissant, d’utiliser des Substances Actives appartenant à une ”liste positive”. Il s’agit évidemment de Substances Actives autorisées, offrant une totale innocuité. Elle comporte ainsi :
• des produits de protection des plantes au sens du RCE n°1107/2009, homologués en France pour la gamme d’usages professionnels, par usage sur une culture (soumis à une autorisation nationale de mise sur le marché), dont des produits de biocontrôle comprenant les agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures (macro-organismes, micro-organismes, phéromones et kéromones), et des substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale, qui respectent des dispositions spécifiques en matière de sécurité pour l’opérateur et pour l’environnement et des produits utilisables en Agriculture Biologique (AB).
• des substances de base approuvées au niveau européen par usage sur une culture (définies selon l’article 23 du règlement européen N°1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits de protection des plantes ; ne nécessitent pas d’AMM en France).
pour lesquels :
• aucune LMR n’est requise pour la(les) substance(s) active(s) entrant dans sa (leur) composition du fait de leur innocuité
• et l’application en culture suivant les bonnes pratiques agricoles ne génère pas de résidu potentiellement dangereux pour la santé des consommateurs jusqu’à preuve du contraire, d’après les règlements européens associés aux Substances Actives qui les composent.
En cas de problème sanitaire avéré dans une parcelle de production, une intervention avec un pesticide de la liste négative (dont les Substances Actives sont homologuées sur la culture considérée) est possible. Mais elle entraîne “de facto” la sortie du programme Zéro Résidu de Pesticides.
La lutte biologique peut être définie par l’usage d’organismes vivants ou de leurs produits pour empêcher ou réduire les pertes ou dommages causés par des organismes nuisibles, notamment les ravageurs des cultures. Les organismes vivants antagonistes utilisés sont alors appelés auxiliaires.
La lutte biologique est l’une des composantes de la Protection Biologique Intégrée (PBI) contre les ravageurs, maladies et mauvaises herbes, qui associe tous les moyens de lutte disponibles, chimique, biologique, mécanique, thermique… et qui vise non pas à éliminer les ravageurs, mais à maintenir leur population en dessous d’un seuil supportable.
Les écoserres® des Paysans de Rougeline sont un modèle de production abouti, basé sur les principes de l’agroécologie. Ainsi, ces Ecosserres sont un condensé de l’ensemble des techniques, outils et équipements nécessaires pour parvenir à la réussite de ce Programme.
Non, car l’ensemble des producteurs de Rougeline, quelle que soit la filière, met en application les principes de la Protection Biologique Intégrée (PBI).
Les fruits et légumes hors Programme Zéro Résidu de Pesticides sont conformes aux réglementations européennes et françaises en vigueur. Leur conformité est contrôlée par un plan de surveillance exigeant.
À la différence des fruits et légumes produits selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique, nos fruits cultivés selon le Programme Zéro Résidu de Pesticides bénéficient d’un engagement qui porte sur une obligation de résultats pour le consommateur : Zéro Résidu de Pesticides à la consommation.
L’Agriculture Biologique s’engage quant à elle à une obligation de moyens pour la protection des cultures, notamment par une exclusion de l’utilisation des produits chimiques de synthèse.
3 | LES CONTRÔLES ET ANALYSES RÉALISÉS
Afin de tenir notre promesse “Zéro Résidu de Pesticides”, des procédures et consignes spécifiques sont déployées tant au niveau des exploitations agricoles et des stations de conditionnement qu’au stade du détail. Elles touchent notamment notre organisation, nos pratiques culturales, nos méthodes de nettoyage, nos consignes d’hygiène et notre traçabilité. Des contrôles de la bonne application de ces pratiques sont réalisés et enregistrés tout au long de la filière de production, avec pour preuves ultimes les résultats d’analyses que nous effectuons selon un plan prédéfini.
L’ensemble des Substances Actives contrôlées constitue la liste des Substances Actives non compatibles avec le Programme Zéro Résidu de Pesticides à la consommation. Elle comprend actuellement plus de 220 Substances Actives.
La sélection des Substances Actives (SA) sur lesquelles porte notre engagement a été réalisée sur la base du cadre des réglementations européennes et françaises, passées et actuellement en vigueur, tout en tenant compte des attentes sociétales avec l’intégration de Substances Actives de la famille des néonicotinoïdes par exemple, dénoncée par les associations de consommateurs.
Cette liste est destinée à évoluer afin de prendre en considération les modifications réglementaires et/ou les nouvelles homologations de produits phytosanitaires sur les filières concernées.
Les analyses effectuées dans le cadre du Programme Zéro résidu de Pesticides sont de type “multi résidus” et portent sur la recherche des résidus des Substances Actives figurant dans la liste des Substances Actives non compatibles avec le Programme Zéro Résidu de Pesticides à la consommation. Ce sont des analyses basées sur des méthodes officielles.
Nos analyses sont réalisées par le laboratoire CAPINOV (29206 Landerneau), laboratoire certifié COFRAC.
Notre historique du travail commun et l’expertise de ce laboratoire nous ont confortés tout naturellement dans ce choix.
4 | LEXIQUE
Le Comité français d’accréditation (Cofrac) est l’unique instance chargée de délivrer les accréditations aux organismes intervenant dans l’évaluation de la conformité en France. Il s’agit d’une association loi de 1901 à but non lucratif, fondée en 1994 à Paris par les pouvoirs publics.
L’ensemble des intérêts liés à l’accréditation sont représentés au sein de son conseil d’administration. Des accords multilatéraux (Multilateral agreements) cosignés par le Cofrac donnent – à certaines conditions – aux accrédités Cofrac en France une reconnaissance en Europe ou dans d’autres pays. Le Cofrac est membre de l’organisation européenne EA (European co-operation for Accreditation) elle-même membre de ILAC (International Laboratory ACcreditation). À ce titre, le Cofrac fait l’objet d’évaluations régulières de la conformité de ses pratiques par l’organisation européenne EA.
La Limite de Détection est la plus petite concentration de résidu d’une substance, détectée mais non quantifiable par un laboratoire.
La Limite Maximale de Résidus est la concentration maximale du résidu d’une Substance Active autorisée dans ou sur des denrées alimentaires ou aliments pour animaux, fixée conformément au règlement européen N° 396/2005, sur la base des bonnes pratiques agricoles et de l’exposition la plus faible possible permettant de protéger tous les consommateurs vulnérables.
La Limite de quantification est la plus petite valeur quantifiable du résidu d’une substance par les laboratoires, avec une précision “acceptable”. En dessous de cette limite de quantification, les laboratoires ne peuvent donc pas garantir la précision de la mesure. À l’heure actuelle, les performances des instruments de mesure conduisent dans la majorité des résidus à une limite de quantification de 0.01 mg/kg.
La Protection Biologique Intégrée ou PBI recouvre d’une part le biocontrôle qui comprend lui-même la lutte biologique et, d’autre part, la lutte intégrée.
La PBI ne vise pas l’éradication des ravageurs mais la maîtrise de leur population à un niveau acceptable par les utilisateurs en limitant au strict nécessaire le recours aux produits phytosanitaires.
C’est une démarche de protection combinant toutes les techniques disponibles issues de méthodes de contrôle, si possible biologiques. Elle comprend : la prophylaxie, l’observation et le suivi des cultures, la lutte biologique dont le biocontrôle, la lutte mécanique, l’aménagement de l’environnement, les pratiques culturales, les choix variétaux, les traitements chimiques compatibles… Elle utilise donc un ensemble de méthodes de luttes biologiques, biotechnologiques, chimiques, mécaniques, culturales, génétique (choix de variétés résistantes) respectueuses de l’environnement et de la santé des utilisateurs et des consommateurs.